Hypnose - je ne savais pas que c'était possible et pourtant ! Intro

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Préambule:

Hypnose: le mot est lâché avec sa cohorte de fantasmes dès qu'il est prononcé.
Moi le premier, il y a quelques années dès que j'entendais ce mot, cela m'évoquait immédiatement les séances caricaturales

dont les médias se sont fait le relais, de personnes se comportant de manière complètement démantibulées face aux injonctions de personnages inquiétants sur des scènes plutôt destinées au music hall.

 

C'est donc avec ces pré-concepts qu'était construite ma vision de cette potentialité qu'est l'hypnose, liée à mon jugement de cette espèce de farce humaine qui m'était proposée, dans ces spectacles que je jugeais plutôt ridicules...

Et pourtant, beaucoup de choses ont changé un jour de juin 2006 quand je me suis surpris à survoler le sol...

Pour cela je fais un retour sur l'épreuve des 6 jours d'Antibes 2006 où tout a commencé, le 5ème jour de la course précisément vers 13h00...

Effectivement, ce jour j'ai connu un des moments les plus étranges de ma vie, retour dans le futur:

 

chapitre 1: "sensations retrouvées..."

- je viens de déjeuner après une courte pause repos, je me sens plutôt bien, l'air est un peu moins chaud que les jours précédents et je me remets à courir après une remise en route en marchant comme il est de coutume après un arrêt.

Bizarrement ma foulée est plus légère, plus fluide, je ne sais pas si c'est l'effet du repas que je viens littéralement d'avaler mais j'ai le sentiment d'une énergie nouvelle qui parcourt mon organisme, je me mets à savourer ce plaisir oublié de sensations connues lors de footing agréable mais perdues dans ce qui est devenu un calvaire où la plupart d'entre nous ne ressemblons plus trop à rien, nous dire encore coureurs quand on se regarde déambuler sur ce parcours truffé de nid de poules est une définition discutable :-). Mais revenons à nos "moutons", surpris donc par ce regain de force, je me dis pourquoi ne pas accélérer un peu, n'ayant pas renoncé à revenir sur Christophe Laborie, qui loin devant en km n'a pas l'air d'être au plus haut de sa forme à ce moment précis.

Je me lance donc dans une accélération qui va me mener à atteindre une vitesse d'une dizaine de km/h, ce qui pour un coureur classique est un footing léger mais pour nous à ce moment là, une vitesse de TGV ! Et me voilà parti, gonflé par ces nouvelles forces dans un épisode qui va durer plus de 3 heures. Les tours s'égrènent dans cette première heure et j'ai de plus en plus le sentiment d'être fort jusqu'au point de courir aux alentours de 11km/h reprenant tour après tour à tout le monde, doublant et redoublant les uns et les autres à leur grand étonnement même si je suis réputé être un coureur rapide et dynamique sur 6 jours, mais là c'était le premier 6 jours, pour rappel on est en 2006 et ma réputation de bourricot n'est pas encore faite, tout est devant !!!

à suivre chapitre 2...